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AFAENAC Association des Familles Adoptives d'Enfants Nés Au Chili

ADOPTION – Plus d'enfants , plus vite et...qui restent au Chili

Blog de l'AFAENAC

Un projet de loi sur l'adoption va être envoyé au Parlement, il vise à ce que plus d'enfants soient adoptés chaque années et si possible par des Chiliens
Augmenter de 30% le nombre d’enfants adoptés en deux ans, tel est l’objectif chiffré du projet de loi, soumis au Congrès en août prochain. Les adoptions passeraient ainsi en deux ans, de 632 à 822 annuellement . Si aujourd'hui, les couples mariés Chiliens et étrangers, ont la priorité (dans cet ordre), désormais, les célibataires. auront les même chances que les couples étrangers.
De plus, les délais seront raccourcis : passé 6 mois sans qu’aucun proche de sa famille ne se soit proposé pour devenir son représentant légal, l’enfant deviendra potentiellement adoptable.
Dernière mesure phare de la loi proposée: un statut particulier pour les grands-parents qui ont la charge de leurs petits-enfants, qui évitera une adoption classique afin que les liens de filiation soient préservés. Ainsi, une grand-mère ne deviendra plus la maman par le fait d'avoir "adopté" son petits-fils, comme c'est absurdement le cas actuellement.
Carole Sauvage (www.lepetitjournal.com Santiago) Lundi 15 juillet 2013

lepetitjournal.com

Commentaires

D
Il faudrait peut-être commencer par se préoccuper des raisons qui font que tant d'enfants se retrouvent abandonnés et placés dans les foyers de mineurs: interdiction et criminalisation de l'avortement au Chili, violences intra-familiales, abus sexuels...Au Chili, les enfants ne bénéficient pas de la protection à laquelle ils ont droit et un changement profond de politique à cet égard est urgent. Ensuite, bien sûr, il faut se préoccuper de trouver à temps des solutions pour ceux qui sont juridiquement adoptables, sans les laisser croupir des années dans des structures institutionnelles où ils ne sont qu'un numéro parmi d'autres et perdent peu à peu tous repères et tout espoir d'une enfance normale. Car il devient très difficile, lorsqu'on n'a reçu ni attention ni amour pendant les premières années de sa vie, de se projeter dans l'avenir et de réussir par la suite à tisser des liens. Le problème n'est donc pas d'augmenter le nombre d'adoptions, mais de rechercher le plus tôt possible une solution familiale pour chaque enfant privé de famille. Et comme disait la Juge du 2ème Tribunal des Mineurs de Concepción, Mme Silvia Oneto, lorsqu'elle nous confia en adoption notre quatrième enfant chilien, en 1996: &quot;Quand je recherche des parents pour un enfant qui en est privé, je ne m'intéresse pas à la couleur de leur passeport, ni à leur statut matrimonial, j'essaie de trouver les parents qui me semblent pouvoir le mieux répondre aux besoins spécifiques de cet enfant-là!&quot;. Dominique Grange <br /> Mère adoptive, fondatrice de l'Association des Familles Adoptives d'Enfants Nés Au Chili (AFAENAC).
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