Depuis mercredi 8 décembre, 14 accusés, 13 Chiliens et 1 Argentin, dont le plus jeune n'a pas 60 ans, le plus âgé flirtant avec les 90 ans, sont jugés devant la cour d'assises de Paris pour "arrestations, enlèvements, séquestrations arbitraires avec torture ou actes de barbarie". Responsables de la junte chilienne qui, rappelons-le, a pris le pouvoir le 11 septembre 1973, après avoir donné l'assaut au palais de la Moneda qu'occupait alors le président Salvador Allende, démocratiquement élu par la population chilienne, ils sont soupçonnées d'avoir enlevé quatre franco-chiliens - Georges Klein, Etienne...
C’est une première : quatorze dignitaires du régime Pinochet sont jugés en France, par contumace. Parmi les plaignants, Vanessa Fausto-Klein, une jeune femme qui n’a pas connu son père. Elle avait 14 mois quand il a disparu, enlevé par la junte militaire chilienne. Pendant longtemps elle n’a eu qu’une certitude : Georges Klein, son père, ami et conseiller du président Salvador Allende, se trouvait à Santiago, dans le palais de la Moneda, lors de sa prise d’assaut le 11 septembre 1973. Sur la dernière photo où il apparaît, il figure parmi vingt prisonniers, alignés sur un trottoir et sur le point...
PARIS (Reuters) - L'appui apporté par les Etats-Unis au coup d'Etat mené par Augusto Pinochet en 1973 au Chili et à l'élimination d'opposants de gauche en Amérique du Sud a été évoqué jeudi à un procès d'assises à Paris. Treize militaires chiliens et un Argentin sont jugés depuis mercredi par défaut pour la disparition de quatre Français sous la dictature Pinochet. Appelé à la barre, le juge d'instruction de l'affaire, Roger Le Loire, a relaté que des documents du département d'Etat américain obtenus dans ses recherches avaient montré que Washington se félicitait du plan "Condor", opération d'assassinats...
Un incendie s'est declaré dans une prison de Santiago, la capitale chilienne, tuant plus de 80 prisonniers et provoquant l'évacuation de 200 autres mercredi matin. La radio locale Bio-Bio a rapporté que le feu a d'abord frappé le troisième étage de l'immeuble Tower Five de la prison San Miguel, située dans le sud de Santiago. La plupart des décès, selon les officiels, ont été probablement causés par la suffocation. La television a rapporté que 19 personnes ont été blessées. Il y avait environ 2.900 prisonniers à l'intérieur de la prison au moment où le feu s'est declaré. Le bilan des victims pourrait...
Par Philippe Broussard, publié le 08/12/2010 à 14:09 Vanessa Fausto-Klein et sa mère, Alice, que Georges Klein a épousée en 1971. Ludovic Careme pour L'Express Alors que s'ouvre à Paris le procès par contumace de treize officiers chiliens, en activité ou à la retraite, responsables de la disparition de cinq français à l'époque de la dictature (1973-1990), LEXPRESS.fr a interrogé Vanessa Klein, la fille de l'un de ces disparus: le médecin Georges Klein, le seul Français présent au palais de la Moneda le jour du coup d'état de 1973. Qu'espérez-vous de ce procès après tant d'années d'attente? J'espère...
La justice examine les années noires du Chili via la disparition de quatre Français. C’est un procès historique et symbolique qui s'est ouvert mercredi devant la cour d’assises de Paris. Celui des crimes imputés à la dictature d'Augusto Pinochet au Chili entre 1973 et 1990, à travers l'examen des disparitions de quatre Français. Considéré comme exceptionnel, le procès sera filmé pour son intérêt historique. Les accusés absents du procès Sur le banc des accusés auraient dû prendre place 17 personnes sous le coup d'un mandat d'arrêt international dont 13 officiers qui contestent la tenue même du...
Le procès de 14 responsables de l'ex-junte chilienne soupçonnés d'avoir enlevé quatre Français durant les premières années de la dictature s'est ouvert en leur absence ce mercredi devant la cour d'assises de Paris. Un procès pour l'histoire et... le symbole. Le procès de 14 membres de l'ex-junte chilienne jugés pour les disparitions de quatre Français sous la dictature de Pinochet s'est ouvert mercredi devant la cour d'assises de Paris. Les accusés, essentiellement des anciens militaires âgés de 61 à 89 ans, étaient appelés à comparaître pour «arrestations, enlèvements, séquestrations arbitraires...
VIDÉO. La Cour d’assises de Paris va examiner à partir du 8 décembre les cas de quatre Français disparus au cours des années 1970. Quatorze personnes vont comparaitre par défaut jusqu'au 17 décembre pour enlèvements et séquestrations avec actes de torture et de barbarie. 07.12.2010 | Olivier Bras | Courrier international "On ne va pouvoir enterrer nos disparus demain et les accusés ne seront pas là. Mais beaucoup de familles en Amérique Latine n’ont pas eu ce petit bout de justice. Ce procès est très important pour nous", explique Jacqueline Claudet, l'une des sœurs de Jean-Yves Claudet, porté...
Entre le 8 et le 17 décembre 2010, un procès historique aura lieu à la Cour d'Assises de Paris. Quatorze responsables de violations des Droits de l’Homme au Chili, durant la période dictatoriale, seront jugés (en leur absence) pour des crimes de séquestration, torture et disparition sur quatre citoyens français: Georges Klein, Etienne Pesle, Alfonso Chanfreau et Jean-Yves Claudet. En octobre 1998, leurs familles ont porté plainte auprès des Tribunaux français afin d’obtenir la justice qui ne leur a jamais été accordée au Chili. La loi française permet de juger des crimes commis sur ses citoyens...