11 000 professionnels à Vinitech au Chili (sudouest.com)

Marc Lecoq, président de Congrès et expositions de Bordeaux (CEB), revient tout juste de Santiago, au Chili, avec un chiffre optimiste dans ses valises : l'édition 2009 de Vinitech, le salon de l'équipement et des techniques de la vigne dont CEB est propriétaire, a enregistré une hausse de fréquentation. Alors que la conjoncture est difficile dans le monde du vin, Vinitech Chili a vu défiler plus de 11 000 professionnels de la filière, au lieu de 10 000 lors de la précédente édition, en 2007.

Un bon chiffre qu'il convient toutefois de relativiser puisque cette année, pour la première fois, Vinitech était associé à Agrotech, salon des fruits et légumes. Mais il faudra s'habituer à marier les chiffres des deux rencontres, puisque désormais, Vinitech sera systématiquement accompagné par un salon agricole. En 2010 en effet, Vinitech - qui aura lieu à Bordeaux - sera associé au Sifel (Salon international des fruits et légumes), autrefois implanté à Agen.

Un sentiment de compétition

Ces précisions faites, Vinitech Chili reste marqué par la compétition entre les acteurs du vin, sur un fond de marché plutôt mou. L'un des objectifs du salon est d'aider les fournisseurs européens à exporter, notamment sur le continent américain. CEB reconnaît qu'il n'a pas été facile, cette année, de boucler les inscriptions.

« Mais la consommation a quand même tendance à augmenter, explique Frédéric Espugne, coordinateur de Vinitech Chili. Il est donc capital d'être bien placé sur les marchés. Les Chiliens, qui exportent 70 % de leur production, savent faire, même s'ils se trouvent dans une gamme de prix où la concurrence fait rage et si leur monnaie est liée au dollar, ce qui ne les favorise pas. »

Au bilan, Vinitech 2009 s'achève pour tous les participants sur un sentiment de compétition que la crise renforce.