Ouverture, à Cañete, du procès contre 18 comuneros accusés de “terrorismo” (actualisé) Nov 08, 2010 (Comienza juicio en Cañete contra 18 comuneros acusados de “terrorismo” (actualizado)
A eso de las 10:30 horas de esta mañana comenzó el juicio oral contra 18 comuneros acusados de participar en
acciones de resistencia mapuche en la zona del Lago Lleu Lleu entre el 2005 y el 2009.
Ce matin, vers 10h 30 a débuté le procès oral contre 18 comuneros accusés de participation à des actions de
résistance mapuche dans la région du Lac Lleu Lleu entre 2005 et 2009.
En primera instancia el debate se centró en la estrategia de la fiscalía que intentó que sus 36 testigos
protegidos declararán por medio de videoconferencia, lo que dificulta el diálogo con ellos y no entregaba garantía alguna de la validez de sus dichos. frente a esta peticioón, el jurado se nego,
tomando la desición que estos declaracen en una sala contigua a través de circuito cerrado de televisión, permitiendo que estén de espaldas a la cámara. Lo que no fue aceptado es que declaren con
un distorsionador de voz. además los abogados defensores tendran la oportunidad de hacer preguntas a los testigos.
Le débat s’est tout d’abord centré sur la stratégie du procureur qui a tenté de faire témoigner par un système
de vidéoconférence les 36 témoins protégés, ce qui aurait rendu le dialogue très difficile et n’apportait aucune garantie quant à la validité de leurs déclarations. Le tribunal a refusé cette
option et pris la décision de les faire témoigner dans une salle contigüe, via un circuit fermé de télévision, en les autorisant à tourner le dos à la caméra. Les témoignages avec distorsion de
voix n’ont pas été acceptés et par ailleurs, les avocats de la défense auront la possibilité de poser des questions aux témoins.
Además, fue aceptada la solicitud de los imputados Leonel Carilao Liencura,Manuel Muñoz Huenuman y Segundo
Ñehuey Ñehuey de no estar en todas las audiencias de este juicio que se calcula se prolongara por un tiempo de dos meses consecutivos y ello significa dejar de lado los trabajos de la agricultura
de sus campos que sirve como sustento para los peñi.
D’autre part, la demande des accusés Leonel Carilao Liencura, Manuel Muñoz Huenuman et Segundo Ñehuey Ñehuey de
ne pas participer à toutes les audiences de ce procès a été acceptée. En effet, celui-ci risque de durer deux mois, ce qui signifierait pour eux laisser de côté les travaux agricoles de
leurs champs qui assurent la subsistance des peñi (frères).
Por otra parte, la gobernacion retiro la querella por ley antiterrorista, sin embargo no se retiro como parte
acusante. Este hecho es relevante, pues, como parte querellante esta pidiendo penas de 20 años, en penas que antes pedía 5 años, por lo tanto, el compromiso ampliamente difundido por el gobierno
chileno, se transformo en simple propaganda. Lo que demuestra que esto es parte de un juicio político hacia los peñi.
D’autre part, le gouvernement a retiré sa demande de recours à la loi antiterroriste, mais il ne s’est pas
retiré en tant que plaignant. Ce fait est très important car, en tant que partie plaignante il requiert des peines de 20 ans, alors qu’antérieurement, les peines requises étaient de 5 ans.
L’engagement largement diffusé par le gouvernement chilien se transforme donc en une simple opération de propagande. Ce qui prouve bien que tout cela fait partie d’un procès politique à
l’encontre des peñi.
Cabe señalar la participación del fiscal antiMapuche, Andres Cruz, el cual se vio nervioso e incluso erroneo al
momento de hacer sus intervenciones.
Il faut signaler la participation du procureur anti-Mapuche, Andrès Cruz, qui est apparu nerveux et a fait
plusieurs erreurs dans ses interventions.
Mientras en las afueras, un amplio despliegue represivo, con desvios de transito alrededor de dos cuadras a la
redonda, efectivos del GOPE, fuerzas especiales, PDI, intentaba intimidar a los familiares y amigos que vinieron a acompañar a los hermanos.
Pendant ce temps, tout autour du tribunal, un impressionnant déploiement répressif, avec des déviations de
circulation jusqu’à deux pâtés de maison à la ronde, des effectifs du GOPE (l’équivalent des CRS), les forces spéciales, la PDI, essayaient de décourager les familles et les amis venus
accompagner leurs frères.
Source : www.paismapuche.org
(Traduction Dominique Grange)