Petition en ligne en solidarite avec le mouvement etudiant chilien
Cela fait maintenant près de quatre mois qu’un mouvement étudiant d’ampleur inégalée depuis la fin de la dictature se développe au Chili. Une nouvelle génération de citoyennes et citoyens se mobilise pour exiger des universités publiques et gratuites, tout en questionnant un système éducatif marchandisé, héritage laissé par la dictature militaire du Général Pinochet, et jamais remis en cause depuis par les gouvernements élus.
Ce sont des dizaines de milliers d’étudiants universitaires et du secondaire qui sont en mouvement autour du mot d’ordre « l’éducation est un droit, pas un commerce ! ». Ils revendiquent une éducation gratuite, laïque et de qualité.
La grève générale des 24 et 25 août, convoquée par la Centrale Unitaire des Travailleurs (CUT) et soutenue par 80 organisations syndicales, étudiantes, associatives et politiques, a mis des centaines de milliers de personnes dans la rue, à Santiago et d'autres villes du pays. Ce mouvement, commencé de manière festive, s'est soldé par deux nuits de violence, des centaines d'arrestations et la mort d'un adolescent, Manuel Gutiérrez, victime d’un tir de la police.
Mr Piñera -au plus bas dans les sondages- a enfin décidé d’ouvrir le dialogue avec les étudiants le 3 septembre, après plus de 4 mois de mobilisations. La position du gouvernement - jusqu’ici - était la fuite en avant, avec pour seule réponse la criminalisation du mouvement social et la répression massive. Les manifestations des organisations syndicales étudiantes et d’enseignants avaient même été interdites par le ministre de l’intérieur à Santiago.
France Amérique Latine dénonce fermement cette répression et soutient les revendications étudiantes en faveur d’une profonde réforme démocratique du système éducatif chilien.
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